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RECORCeNG LEVEL
L-111--R
output levet
tett
equahzer
Dolby
NR
ill
,,,,,,,
.....,,, ,,,
_. uf
reput
rrtc
roc
uute
Les afficheurs fluorescents sont utilisés pour l'indication du niveau\
d'enregistrement et
aussi pour le compteur.
qu'elle sera arrivée à sa fin ou encore,
rebobiner automatiquement en fin de
cassette. Tout est prévu dans le circuit
intégré.
Le compteur prévu pour ce type d'ap-
pareil est un composant que l'on devrait
voir se généraliser au cours des années à
venir. Il reçoit des informations sur le
sens de marche, ce qui lui permet de
compter ou de décompter suivant le sens
de défilement de la bande. Le système de
comptage est de type photo-électiique,
une diode LED éclaire un photo-transis-
tor, un obturateur à palettes se déplace
entre les deux composants.
Le préamplificateur micro est un élé-
ment qui ne sert que dans ce but, nous
n'avons pas ici de préamplificateur
commun pour la tête de lecture et pour le
préamplificateur micro, ce qui se fait pour
économiser les composants électroni-
ques. La sortie du préamplificateur micro
va sur un commutateur permettant de
choisir l'entrée ligne, l'entrée micro ou le
silence à l'enregistrement. Un réducteur
de bruit de type Dolby B utilise des cir-
cuits intégrés de Signetics, les compo-
sants utilisés ici sont traditionnels, nous
trouvons le filtre LC éliminant les résidus
de traitement des ondes stéréophoni-
ques.
Les commutations de lecture et d'en-
registrement sont confiées à des tensions
continues qui viennent du circuit intégré à
grande échelle du clavier. Ces tensions
commandent ici des transistors utilisés
en commutateurs. Des circuits de silence
sont également bâtis sur ce principe.
L'arrêt du réducteur de bruit est confié à
un commutateur mécanique.
L'amplificateur d'enregistrement est
un amplificateur de tension, réalisé à par-
tir d'un ampli opérationnel, une résis-
tance de 10 ke lui donne une impédance
de sortie relativement élevée permettant
une attaque en courant. Un réseau de
contre-réaction à trois constantes de
temps est utilisé en fonction du type de
bande. Cette sélection est confiée à un
commutateur mécanique. Ce commuta-
teur modifie par ailleurs la contre-réaction
de l'étage préamplificateur de lecture
pour modifier la constante de temps
entre 70 et 120 microsecondes. La tête
enregistrement /lecture est commutée
par un inverseur électronique constitué
de transistors utilisés, là aussi en
commutation.
L'amplificateur de sortie casque est
simplement constitué de transistors
montés en collecteurs communs. La
charge d'émetteur de 100 ,2 permet de
disposer d'un courant de sortie permet-
tant de charger la sortie sur 8 e, impé-
dance rencontrée souvent dans le do-
maine des casques HiFi. Une résistance
de 5612 montée en série dans la
connexion de sortie fixe la valeur de son
impédance.
L'indicateur de niveau d'enregistre-
ment et de lecture est à tube fluorescent,
les circuits intégrés qui le commandent
sont des modèles spécialement conçus
dans ce but, le redressement est du type
doubleur de tension, l'indication est de
type crête avec mémoire de courte durée,
l'indication est linéaire en fréquence.
L'afficheur a été prévu avec l'inscrip-
tion « métal », une inscription très
commerciale comme on le sait. La
commande de silence agit sur l'indicateur
de niveau et ramène l'échelle au zéro
sans délai.
Réalisation
L'utilisation faite par Luxman des
bandes métal a imposé l'usage de têtes
Sendust, têtes qui se sont généralisées
en peu de temps. Les fabricants de têtes
magnétiques ont dû réviser leurs chaînes
de fabrication !
La fabrication de ce magnétophone est
bien sûr réalisée sur des circuits impri-
més, on imagine mal aujourd'hui une réa-
lisation différente !
Les câbles ne sont pas trop nombreux.
Le transformateur d'alimentation 'a été
soigneusement blindé, il est cerclé de
plusieurs tours de mumétal. Le tout a été
disposé sur un châssis formant le fond de
l'appareil. La rigidité de l'ensemble est
assurée par un capot de tôle d'acier,
vissé par quatre vis, il est installé avec un
jeu réduit.
Mesures
La vitesse de défilement du magnéto-
phone est précise à 0,3 %, la vitesse
constatée étant légèrement supérieure à
celle que l'on aurait dû avoir, cet écart
est infime. Le taux de pleurage et de
scintillement dépend de la cassette utili-
sée, la cassette Luxman dispose de plu-
sieurs guides et aussi de 4 galets de gui-
dage, nous avons mesuré un taux de
pleurage et de scintillement de 0,12 %.
Avec une cassette un peu plus classique,
nous avons mesuré 0,15 %. Ces perfor-
mances sont suffisantes pour une repro-
duction en Haute Fidélité mais ne consti-
tuent pas ce que l'on peut trouver de
mieux sur le marché.
Le temps de rebobinage d'une cas-
sette C 60 est de 74 secondes, pour le
bobinage, nous avons 4 secondes de
plus. Le compteur annonce 495 pour la
C 60, ses chiffres pourraient difficilement
être mieux utilisés.
Les cassettes utilisées pour cet essai
sont celles commercialisées par l'impor-
tateur du magnétophone à cassette. La
cassette de type I cassette à oxyde de
fer est une cassette ICM de type HiFi
Ferro, la cassette de type II est une ICM
«
Professional Hifi Chromdioxid, pour le
type III, nous avons une HiFi Ferrochrom
«
Professional » d'ICM, et, pour la cas-
sette Métal, nous avons une Luxman
XM-IV.
La cassette Luxman dispose de
4 guides permettant un réglage d'azimut
en enregistrement et en lecture pour les
deux faces, ces guides voient leur posi-
tion angulaire modifiée par une vis ce qui
change la trajectoire de la bande magné-
tique, ce réglage est intéressant pour lire
une cassette sur un magnétophone diffé-
rent.
Le niveau de sortie mesuré sur les
4 bandes est différent, nous avons noté
+
2 dBm pour le type I, - 1 dBm pour le
type II, + 5 dBm pour le type III et
+
1,2 dBm pour le type IV.
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Un aspect du magnétophone une fois le capot enlevé. On voit ici le\
circuit imprimé et
quelques câbles, le transformateur d'alimentation est enfermé dans\
un blindage de
mumétal.
11111111111113111MMEIIIIIMIMMIIIIIIIIIMMI
MMUI1111111111
FeCr
r
an111111111111111.311.1131.111.111111.111111
11
M111111111111111111=M1111-1111LIMiiiiral
MBII11111111111
nssErrE
ICM TYPE I
F
arAMINIIIMMI1111111111111111111MBIL
I
IMI
8 8
2
4 6 8
2
4 6 8
Zn_
100
1000
10k
- k
Hz
Courbes de réponse du Luxman K8 pour plusieurs types de cassettes, la\
réponse
anormale de la cassette FeCr s'explique par l'absence de position spé\
ciale pour ce type
de cassettes.
dB
2
30
8
6
4
2
20
8
6
4
2
10
8
6
4
2
0
Le taux de distorsion mesuré à 333 Hz
pour le 0 dB de l'indicateur de niveau est
de 1,6 % pour le type I, 1,7 % pour le
type II, 1,7 % pour le type III et 0,85 %
pour la cassette métal.
La surmodulation possible pour attein-
dre les 3 % de distorsion est de + 2 dB
pour les types I et Ill, + 2,5 dB pour le
type II et + 4,5 dB pour le type IV. Nous
nous attendions à cette dernière mesure,
le taux de distorsion relevé pour cette
bande étant de 0,85 % soit deux fois
moins que pour les autres cassettes.
Le dernier résultat est celui du bruit de
fond mesuré en sortie, bruit de fond me-
suré Dolby en service, et dont nous tire-
rons la dynamique maximale.
Avec le type I, le bruit de fond est de
- 56 dBm,
pour le type II, il est de - 62 dBm,
pour le type III de - 61 dBm
et pour le type IV de - 58 dBm.
Cela nous donne les dynamiques res-
pectives de 60 - 65,6 - 68 et 63 dB.
Passons maintenant aux courbes de
réponse, on constatera qu'elles sont ex-
cellentes pour le métal et pour le chrome,
types IV et II ; pour le type I, cette bande
passante est normale (la saturation appa-
raît dans la courbe de réponse), pour le
type III, nous ne nous étonnerons pas
d'un tel résultat, le magnétophone ne
disposant pas d'une position particulière
pour ce type de cassette.
La correction nécessaire pourra être
obtenue à partir du correcteur de timbre
de la chaîne HiFi, on perdra un peu de
rapport signal/bruit (environ 3 dB mais
comme on avait 68 dB de dynamique, il
en restera tout de même 65 !).
Si vous utilisez les cassettes de type I,
Il et III, n'essayez pas trop de dépasser le
ment important par rapport aux autres
cassettes, on s'attendra donc à avoir une
modification de la courbe de réponse
lorsqu'on utilisera le réducteur de bruit
Dolby B, aucun réglage de sensibilité
n'étant prévu sur ce magnétophone.
Cette tradition se perd de plus en plus...
Conclusions
Les mesures que nous avons pu faire
ici montrent que le maniement des ma-
gnétophones à cassette n'est pas aussi
simple qu'on aurait pu le penser. Les
résultats obtenus ici, sur le plan bande
passante, montrent qu'un magnétophone
à deux têtes est très capable d'avoir une
bande passante étendue, elle tient ici,
pour les cassettes chrome et métal dans
6 dB de 20 Hz à 20 kHz !
La cassette Luxman nous apparaît
comme tout à fait apte à satisfaire les
plus exigeants amateurs de musique en-
registrée grâce à son subtil réglage d'azi-
mut.
L'appareil est bien conçu dans son en-
semble et ses indicateurs et compteur
fluorescent
feront la joie de ceux qui ai-
ment une présentation un peu différente
de
celle des autres...
E. LEMERY
0 dB des indicateurs de niveau, par
contre, n'hésitez pas à le faire avec la
cassette métal, elle en a besoin si on
veut en tirer le maximum de dynamique.
Pour la cassette de type III, on cons-
tate un écart de niveau de sortie relative-
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